Collection Homme Femme. Phil Et Iris. Le Début De La Fin, Quoique... Fin De La Saison Ii (6/6)
Mes parents parlent encore de Phil, mais Phil, cest moi, pourquoi parle-t-il dun coma.
Maman vient de donner un nom que je semble, dun côté, chercher dès que mon cerveau fonctionne même au ralenti et loublier dès quil est prononcé.
La voix de mon père remplaçant celle de maman me parle dun temps long.
Je suis là, sans pouvoir en avoir la moindre idée, je comprends plusieurs mois.
Combien au juste et pourquoi ?
Comment suis-je ou plutôt que vais-je devenir ?
Va-t-on menlever cette putain de machine qui me bouffe la vie ?
Je me souviens vaguement dun arbre devant moi, est-ce lui qui ma aidé à me retrouver ici.
Mais arrêter ce bruit de soufflerie, je vais exploser, si vous saviez comment je suis lorsque je ménerve demandez à Livio en Italie.
Ou un autre qui...
Je décroche, si vous saviez comme cest dur de mettre deux pensées bout-à-bout.
Je me concentre.
Ai-je eu un malaise et suis-je tombé sur la tête, ou ai-je eu un accident ?
Peu mimporte en réalité, je veux revivre pour mes parents et cest tout.
Ils sont tout pour moi, ils mont tout donné jusquà...
Jai de nouveau décroché.
Jentendis la porte souvrir puis se refermer.
Papa continu, de me parler, que cest mignon de leur part.
Je serais dans limpossibilité de leur rendre le centième de ce quils ont fait et font toujours pour moi.
Que vous soyez bénis mes chers parents.
Papa parle toute la nuit, je mendors ou retourne dans le coma, puis me réveille.
Combien de temps, combien de fois ?
Je sens quil me caresse les cheveux, le front et me frictionne les mains.
Cela me fait du bien et mincite encore plus à rechercher au fond de moi la force nécessaire juste pour lui rendre, ainsi quà maman, lamour que je ressens.
Je voudrais que lon se rende compte que doucement, de nouveau la vie autour de ma couche bouge.
Tient Agathe et Marie sont de retour.
Chaque fois quelles sont là , elle papote et je sens la légère fraicheur sur mon corps.
Je ressens une caresse sur mon front !
- Phil, un mot de toi et je quitte ma mère !
- Et moi mon mari !
- On est un peu con, tu recommences avec sa verge, tu es une vraie obsédée.
- Dis-moi que lorsque ton mec te caresse, tu es insensible, moi quand je vois une verge abandonnée, jai envie de la prendre dans ma bouche.
Jentends la porte qui grince malgré la soufflerie.
- De quoi parlez-vous mesdames ?
- De la berge le long de laquelle nous nous sommes promenées avec mon mari pendant notre repos avec Gaëtan madame.
- Excusez, jai cru entendre le nom de verge, monsieur, vous étiez à mes côtés quand jai ouvert.
- Je confirme, mademoiselle à parler de berge, non pas de verge.
- Si vous confirmez, pardonnez-moi davoir lesprit mal placé.
Continuez la toilette de fils de monsieur, je reviendrai dans quelques minutes.
- Monsieur, je dois vous parler !
La porte grince et je sens que ma toilette saccélère.
- Merci Agathe, je te revaudrai ça, je lai déjà sur le dos, elle est jalouse, cest un cul serré alors quelle voudrait séclater comme je méclate.
Phil, si tu mentends, je ten supplie si tu nous rejoins dans peu de temps, fait comme ton papa, soyons solidaire.
Jai de nouveau chaud, cest dur dexprimer ce que je sens ressens, car jignore ce que ces femmes font
pour que je ressente cette différence sur mon corps.
Combien de journées sont passées.
Puis, sans pouvoir mexpliquer, à travers mes paupières, je commence à distinguer le jour de la nuit.
Lorsque maman se penche sur moi pour membrasser à ces moments-là le jour sestompe.
Jai terminé davoir envie daller vers la lumière intense.
Les journées se suivent, marquées par les soins habituels prodigués par Maryse, Patou, Alice et dautres dont jignore les noms.
Je comprends que ce sont les infirmières qui soccupent de moi.
Il y a les visites des médecins, ainsi que les paroles, les prières et les caresses de mes parents.
Finalement, aujourd'hui, cest le temps de maman auprès de moi qui me parle, me caresse, psalmodie pieusement ses prières me racontant ma vie.
Elle me parle, comment je lui donnais des coups de pied alors que jétais dans son ventre.
Cest bizarre, jai envie de lui dire que je me souviens quand je suis dans son ventre.
Elle me raconte la joie quelle a eu de me tenir dans ses bras juste après son laccouchement.
Sa peur lorsque jétais fiévreux, ses longues veillées au chevet de mon lit de bébé.
Je sens quelque chose de chaud sur mon visage.
A-t-elle vu ce qui devait être une larme ?
Elle crie, jai failli avoir peur !
- Phil, mon bébé, tu es réveillé !
Je suis, hélas, dans l'impossibilité de lui répondre et cela me chagrine.
Après ce crie de joie, elle reste un moment silencieux, attendant sans doute un nouveau signe.
Elle a dû se reprendre, car elle continue à me raconter ma vie comme elle la percevait.
Un temps long, mais depuis que je suis là, que veut dire le temps, seule la vie qui semble revenir en moi de façon manifeste compte.
Une demi-heure, une simple approximation compte tenu de mon état dont je commence à prendre conscience.
Jusquà de nouveau elle sécrie comme pour exorciser ses peurs.
- Il a bougé un pied, le drap a bougé et puis l'autre !
Oh merci mon dieu !
Je sens sa main sur ma joue et elle me prononce ces mots chers à mon cur.
- Mentends-tu mon bébé ?
Encore une fois, jaurais aimé lui répondre.
« Bien sûr que je tentends maman chérie et depuis longtemps, mais jen suis incapable à cause de ce tuyau, je voudrais te crier mon amour maman chérie. »
- Si tu mentends chéri, fais-moi un signe sil te plait, utilise ton doigt, sens, je le tiens, sil te plait, sil te plait, allez, allez.
Devant son impatience, je suis heureux de lui montrer que je peux bouger un doigt, pourquoi, cest à sa demande que jy pense.
Avec beaucoup de peine et au prix dénormes efforts, son cri redouble.
- Oh ! mon dieu, merci pour ce cadeau, notre fils nous revient enfin.
Tient, je réussis un exploit, je ressens avec beaucoup démotion ses baisers sur mes joues, mon front, mes mains, ma tête et de nouveau mes joues, elle va muser.
Ses larmes abondantes sans sanglots, des larmes de joie.
Puis, elle se détache de moi.
Une nouvelle fois jentends la porte grincer, il faudra que je la graisse avec ma burette dhuile lorsque je pourrai me lever.
- Mademoiselle, mademoiselle !
- Oui, madame, que se passe-t-il ?
- Mon bébé sest réveillé, jai dabord vu des larmes dans ses yeux alors que je lui racontais sa jeunesse et quelques minutes après, il a bougé un pied puis un autre.
- En avez-vous la certitude madame, vous êtes tellement en attente du réveil de votre fils, que, quelquefois on interprète le moindre signe ?
- Oui, oui, jétais bien réveillée, il a pleuré et il a bougé.
- Écoute bébé, fais un signe du même doigt à cette charmante demoiselle.
Jai obtempéré à lordre de maman avec beaucoup de plaisir et defforts.
- Vous avez raison, madame, votre persévérance, votre amour et vos prières ont fini par payer.
Il est rare de voir quelquun sortir du coma après neuf mois.
Je vais appeler la doctoresse...
Voilà la fin de la saison II, un peu spéciale à écrire et arriver à incorporer du sexe dans ces moments tragique pour cette famille.
Merci à Marie et Agathe dêtre venue maider.
Phil semble se réveiller de neuf mois de coma.
Neuf mois, avec une grande absente que Phil semble avoir effacée de son cerveau.
Va-t-il la retrouver, il faut se souvenir quil a déjà fait de gros effort à Venise.
Je vais vous faire une confidence chers lecteurs et lectrices.
La femme de Phil en a ras la casquette davoir Livio dans ses pattes.
Hélas pour elle, il se peut que jai encore à le sortir de sa boîte dans la saison III quil me reste à écrire.
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